Sylvain Runberg

Avec le 4ème tome de Warship Jolly Roger, il vient de clôturer son excellent space opera à tendance géopolitique. Commencé il y a 4 ans et superbement illustré par le dessinateur espagnol Miki Montlló, cette série majeure de la SF s’est installée progressivement dans le paysage de la BD pour notre plus grand plaisir. D’ailleurs Magnetic Press/Lion Forge ne s’y est pas trompé en diffusant la série sur le territoire américain.
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Je vous propose d’en savoir un peu plus sur l’homme et sur son parcours.

Scénariste depuis une douzaine d’année, Sylvain a publié plus de 80 albums, dans des genres très différents. Il fait partie de ces auteurs francophones qui ont une carrière à l’international.

Portrait Chinois Si j’étais une planète ? Je serais Schem. Si j’étais un personnage de BD ? Je serais The Swamp Thing. Si j’étais une onomatopée ? Je serais Shazam. Si j’étais une couleur ? Je serais le Bleu. Si j’étais un super pouvoir ? Je serais la téléportation. Si j’étais un film ? Je serais The Breakfast Club. Si j’étais une série TV ? Je serais The Twilight Zone.

 
Comment êtes-vous devenu auteur de bandes dessinées ?
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Par accident, alors que j’avais la trentaine…
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Que préférez-vous dans votre métier de scénariste ?
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La possibilité d’aborder des thèmes, des genres, des univers, des personnages très différents les uns des autres, avec une liberté totale, et de travailler avec des dessinateurs, des dessinatrices, des co-scénaristes et des coloristes très talentueux.
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Quelle est votre méthode de travail ?
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Je travaille beaucoup. Régulièrement. Un scénario est souvent le fruit d’une maturation de plusieurs années. Ensuite, dans le détail, je travaille d’abord un synopsis complet, puis séquence par séquence et enfin le découpage dialogué final, page par page, case par case.
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Comment se déroule une journée type ?
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Levé vers 6 :30 du matin , puis s’occuper des enfants. Commencer à travailler entre 8 et 9 :00 jusqu’à 17, 18, 19 ou 20 :00 suivant les disponibilités familiales. Parfois moins, parfois plus. Et si possible, caler des sorties en VTT ou à la gym ou de la marche une ou deux fois par semaine, parce que le métier de scénariste, c’est mauvais pour la santé si on ne fait pas ça pour compenser l’immobilité et la position assise. Et parce que j’aime bien le faire, surtout. Et le soir, voir des amis, lecture, visionnage de films, documentaires ou séries TV, d’autres choses encore, il faut savoir varier les plaisirs.
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Êtes-vous satisfait de toutes les œuvres que vous avez réalisées ?
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Oui. Et non, je ne veux rien changer. Ce qui est fait est fait.
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De laquelle de vos œuvres êtes-vous le plus fier ?
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Ca dépend des moments.
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Quel(s) prix récompensant votre travail avez-vous reçu ?
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Un Manga International Awards au Japon pour Face Cachée avec Olivier Martin (Futuropolis) et deux nominations pour les Great Graphic Novels for Teens of The Year aux USA par la YALSA (Young Adult Library Service Association) pour Orbital avec Serge Pellé (Cinebook) et ensuite Warship Jolly Roger avec Miki Montlló (Magnetic/Lion Forge). D’autres choses encore mais à l’instant là, je n’ai plus ça en tête.
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Quels sont vos projets en cours ?
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En 2018/2019, il y aura Orbital T8 avec Serge Pellé, et Millénium Saga T3 avec Belén Ortega chez Dupuis, Le Chant des Runes T3 et T4 et « Les Griffes du Gévaudan » T1 avec Jean-Charles Poupard, « Les Dominants » T1 avec Marcial Toledano, « Conan le Cimmérien : Le Peuple du Cercle Noir » avec Jae Kwang Park chez Glénat, « Zaroff avec François-Miville-Deschênes et Jakob Kayne avec Mateo Guerrero chez Le Lombard, Clivages T1 avec Joan Urgell et « On Est Chez Nous avec Olivier Truc au co-scénario et Nicolas Otero chez Hachette Comics, « On Mars » T2 avec Grun chez Daniel Maghen Editions et Optic Squad Tome 1 avec Stéphane Bervas chez Rue de Sèvres. Et d’autres choses dont je ne peux pas encore parler.
 
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